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EN COURS 

« Un spectacle qui n’a pas fini de faire parler de lui »

La Dépêche du midi

Par l’imaginaire, nous entrons dans l’univers des trois petites soeurs et de leur conte préféré, Vassilissa la très belle. Olga, Macha et Irina jouent et se souviennent des histoires que racontait leur grand-mère. Elles s’inventent le folklore d’une génération oubliée fait de petits rituels qui aident à faire grandir les rêves et les enfants.

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« Vives et malicieuses, les comédiennes campent une enfance pétillante - identification totale, la salle s’engouffre joyeusement dans ce miroir tendu »

Manon Ona, Le Clou dans la Planche

Créée en 2016, cette forme, très personnelle puisqu’elle est tirée de nos propres enfances, est avant tout un appel à l’imagination.

Sur scène, une chambre d’enfant devient grâce aux pouvoirs du conte le lieu de la magie : la tapisserie, vidéo-projection d’un motif floral russe, prend vie; les poupées anciennes côtoient dans un même castelet des jouets d’enfants d’aujourd’hui. Une poule, animal étrange avec ses pattes préhistoriques, pond des œufs Kinder et porte sur son dos la maison de la sorcière Baba-Yaga. Partout l’esprit de Babou, leur grand-mère, accompagne de sa voix les trois petites sœurs et apparaît par Skype pour les aider à raconter leur histoire.

C’est un univers qui se déploie avec onirisme : tout se passe au moment du coucher où un monde disparaît progressivement pour laisser place à un autre, celui du rêve qui voit naître des animaux géants. La musique est travaillée pour accompagner ce voyage : quelques sons enfantins se mêlent à la basse et la batterie. Les trois petites soeurs, qui empruntent leur prénoms aux Trois soeurs de Tchekhov, prennent leur enfance au premier degré : tout ce qui se dit et s’invente est crucial. Il y a quelque chose de vital à se rappeler de la bonne version de l’histoire de Vassilissa la très belle que leur racontait leur Babou, même si dans cette chambre où tout est possible elles vont réinventer l’histoire qu’elles aiment tant. Cette chambre d’enfant devient alors l’endroit où les petites filles ont tout droit d’aller là où leurs rêves les conduisent.

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